Selon la correspondante de RFI sur place, Camille Lafrance, des bus de touristes entrent et sortent du musée afin d’évacuer les otages. Mais il est difficile encore de confirmer si la prise d’otages est bien terminée. Les deux assaillants auraient été tués et un troisième homme arrêté. Un policier aurait aussi trouvé la mort.
Plus tôt dans la journée, les autorités avaient confirmé une prise d'otages aux alentours du Bardo, un quartier où se trouve le musée national du même nom, mais aussi l'Assemblée nationale. Selon une source officielle, les auteurs de l’attaque, à défaut de pouvoir s’en prendre au Parlement, se seraient retournés contre le musée à proximité.
Du côté des otages, le dernier bilan avancé est très lourd avec au moins 17 touristes tués, selon le Premier ministre Habib Essid qui a donné plus d'informations concernant la nationalité des victimes: des Polonais, Italiens, Allemands et des Espagnols ont trouvé la mort lors de cette attaque. Près d'une centaine de touristes, tunisiens et étrangers, se trouvaient dans le musée au moment de l'arrivée du commando armé.
Autour du musée du Bardo, un périmètre de sécurité a été installé. Dans le ciel, des hélicoptères font des rondes incessantes. Sur place, de nombreux renforts policiers arrivent en continu alors qu’en sens inverse des ambulances et des véhicules de pompiers quittent la zone de l’attaque.
Au sein du Parlement, plusieurs sources confirment également avoir entendu des tirs. Dans un premier temps, les députés sont restés enfermés dans le bâtiment avant d’être évacués. Les travaux des commissions parlementaires ont été suspendus.
Dans l’après-midi, le président Beji Caïd Essebsi a annoncé, via son compte Twitter, qu’il s’adressera ce mercredi au peuple tunisien. Le président français, François Hollande a exprimé à son homologue tunisien sa solidarité. Le Premier ministre français, Manuel Valls, a fermement condamné cette prise d’otages.
En France, le centre de crise du ministère a mis en place un numéro d'urgence au 01.43.17.56.46