Une domestique assassiné à Gounghin
Selon le quotidiend'Etat sidwaya, un cambriolage au secteur n°8 de Ougadougou a viré au drame, dans la nuit du 3 au 4 octobre 2012, avec la mort de Claude Patab Leoke Guigma, une domestique qui était couchée sur une natte devant la maison de son patron.
Un drame est survenu au secteur n°8 de Ouagadougou dans la nuit du 3 au 4 octobre 2012. La victime, Claude Patab Leoke Guigma, servante, a trouvé la mort après avoir reçu plusieurs coups sur le visage. Deux grosses pierres ont été trouvées à côté de la regrettée qui gisait inerte dans son sang. Peut- être les armes du crime ? De l’avis de son employeur, Abel Edouard Bazié, il n’y avait pas de pierres à cet endroit, auparavant. Les auteurs de ce forfait seraient des malfrats qui ont subtilisé par la suite la tenue vestimentaire de la victime, qu’ils ont nouée à un bâton pour tenter de forcer les persiennes de la fenêtre d’un voisin. L’intéressé, Cheick Bazié, a fait savoir qu’il ne s’est rendu compte de rien. C’est à son réveil, aux environs de six heures, qu’il affirme avoir constaté les faits. Rapidement, a-t-il avancé, il s’est dirigé vers la dame qu’il avait vue couchée sur une natte devant la maison de son patron, aux environs de 23 heures. Le constat est amer, un corps sans vie. C’est alors qu’il a décidé de s’informer auprès de l’employeur de la victime. Ce dernier, Abel Edouard Bazié, a rétorqué qu’il a fait le même constat à 5 heures du matin, alors qu’il voulait demander à la bonne dame de le déposer au service, sa moto étant en panne. Il a fait comprendre que la regrettée, une orpheline âgée de 41 ans, est une connaissance de longue date de sa femme. Et cela faisait 20 ans environ, qu’elle vivait avec eux au secteur n° 9 de la capitale avant qu’ils ne démenagent au secteur n° 8 au mois d’avril dernier. A propos de déménagement, il ressort des témoignages du voisinage qu’un conseiller pédagogique, a démenagé dans la cour, la soirée du crime. Serait-ce ce « nouvel arrivage » qui a aiguisé l’appétit des délinquants ?
Des agents de police du commissariat de Boulmiougou, arrivés sur le lieu du crime, ont soutenu que la cour est mal située, parce que proche d’un canal où pullulent des bandits. L’assistant-major de police, Hervé Nayiré a révélé que c’est dans les environs qu’un de leurs collègues a été abattu, deux ou trois mois plutôt. Vivement que des mesures énergiques soient prises pour nettoyer le canal de Gounghin de la bande de gangsters qui semblent y avoir érigé leur bastion.
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