Violences postélectorales dans le Passoré : Des blessés à Bokin
L’après-midi du 13 décembre 2012 a enregistré des échauffourées à Bokin dans le Passoré. En effet, selon des témoignages recueillis sur place, des militants et sympathisants de l’UNIR/PS s’en sont pris à des militants CDP et proféré des menaces à l’encontre du président et du vice-président de la Commission électorale communale indépendante (CECI). Il y aurait eu des blessés. Mais dans la soirée, le renfort des élements de la gendarmerie venus de Yako, de Ouahigouya et de Kaya, a permis de restaurer le calme. De source sécuritaire, le président et le vice-président ainsi que leurs familles respectives ont été mis en sécurité.
Pourquoi ces violences postélectorales ?
Tout serait parti d’une marche organisée par les proches de l’UNIR/PS sur la préfecture de Bokin pour traduire leur désaccord avec un jugement rendu par le tribunal administratif de Yako. Le parti de l’œuf avait formulé un recours près ledit tribunal pour l’annulation des résultats dans quelques bureaux de vote. Le tribunal a prononcé, dans la matinée du 13 décembre, la forclusion du dossier, parce que n’ayant pas été déposé dans les délais requis par la loi. L’UNIR/PS promet se pourvoir devant le Conseil d’Etat. Malgré cette option prise, la violence a été constatée sur le terrain. Sur l’évolution de la situation, nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Sidwaya
A découvrir aussi
- La Fédération des Eglises et missions évangéliques (FEME) du Burkina s’entretient de la situation nationale avec le chef de l’Etat
- ARRONDISSEMENTN° 4 : Anatole Issa Bonkoungou quitte le CDP pour L’ODT
- Dossier coup d’Etat au Burkina : La liberté provisoire refusée à Djibril Bassolé
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 262 autres membres