SAKISIDA

Neuf corps dont celui  d’un  garçonnet et d’une fillette d’environs deux ans et de nombreux blessés… C’est le bilan provisoire d’un accident de la circulation survenu mercredi soir à Tanlouka.

Un car de transport en commun d’une société réputée dans le transport au Burkina et un camion communément appelé 10 tonnes en provenance de Djibo se sont heurtés dans la nuit du 14 janvier 2014. Si le camion a pu s’immobiliser sans se culbiter, le bus lui, s’est renversé à environs 600 m du lieu du heurt selon la Gendarmerie de Kongoussi trouvée sur place.

Le car qui ralliait Seguenega, dans la région du nord a quitté Ouagadougou autour de 18 heures avec à son bord plus de 60 passagers selon Sayouba Kinda,  rescapé du drame. « Je suis commerçant et j’ai l’habitude d’emprunter la même compagnie pour voyager. Mais aujourd’hui exceptionnellement, le car roulait très vite. J’étais au milieu et c’est quand les débris des vitres ont envahi mon vissage suivi d’un grand bruit que j’ai su que nous étions en danger. Heureusement, je suis sorti indemne  et je remercie le bon Dieu de m’avoir gardé en vie», nous a-t-il confié.

Selon Rihanata Dondassé commerçante de céréales qui était dans la cabine du camion  10 tonnes avec le chauffeur, l’excès de vitesse du car serait la cause du drame. « Nous avons vu des jeux  de phares à répétition et notre chauffeur a réagi également. Mais le car venait tellement vite  qu’on s’inquiétait dans la cabine. Malheureusement, il a fauché notre carrosserie au croisement, défoncer les barres IPN avec tout le bois, puis il  s’est renversé  plus loin. Et comme il y avait des gens sur les marchandises, il les a balayés et ce sont eux (3 jeunes hommes) qui sont morts éparpillés sur le goudron », a-t-elle indiqué. Sur les lieux, les traces en disent long sur la violence du choc.

 Une délégation régionale constituée du Secrétaire général de la région, du haut commissaire du Sanmatenga et du préfet du Mané se sont déportés sur les lieux. Le haut commissaire du Bam et son secrétaire général y étaient également aux cotés du procureur du Faso de Kongoussi Jean Claude Kaboré qui veillait au grain pour les constats d’usage de la police. Le district sanitaire de Kongoussi qui était fortement mobilisé aux cotés des sapeurs pompiers a permis d’évacuer 7 blessés à Ouagadougou et plus d’une vingtaine à Kongoussi.

Au moment ou nous quittions les lieux à 3 heures, deux corps n’étaient pas encore identifiés. Et selon une source bien introduite, une délégation gouvernementale sera sur les lieux le 15 janvier 2014.

Nabonswendé A. RABO

Sidwaya