SAKISIDA

 

Il n’y a pas de cas d’Ebola au Burkina Faso. L’assurance a été donnée par le directeur général du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo lors d’une conférence de presse le samedi 25 octobre.Selon Robert Sangaré, l’hôpital a reçu le mardi 18 octobre 2014, un malade suspect qui fut référé dès le 20 octobre au service des maladies infectieuses pour suspicion de la maladie à virus Ebola.

 

 Le souffrant qui avait surtout des violents maux de tête a précisé être rentré de la Guinée le 28 septembre 2014.  Alors, il a, sans préalable, été isolé pour des examens selon le DG. 

 

« Un prélèvement a été vite fait pour des analyses qui ont révélé un resultat négatif et le patient a été libéré le vendredi 24 octobre 2014 », a-t-il indiqué. Il y a donc eu plus de peur que de mal, étant donné que c’est le troisième cas suspect que l’hôpital a connu. 

 

Et au premier responsable du Centre de réitérer une fois de plus « il n’y a pas d’Ebola au Burkina ». Il a par ailleurs sollicité le concours de la presse pour aider à la sensibilisation sur les mésures préventives de la maladie dont la première règle de sécurité est le lavage des mains au savon et à l’eau de javel.

 

 Répondant aux préoccupations des journalistes notamment sur la sécurité des agents du centre, le directeur a précisé que l’hôpital a reçu des kits de protection et consommables dans le cadre de la lutte contre la maladie. Ce matériel se résume à 140 kits de protection, 140 gants d’examen, sept boites de gel hydroalcoolique, sept laves mains et 70 boules de savon pesant 85g chacune.

 

 En plus de ces mesures de sécurité, il est prévu une formation de mille (1000) agents du CHU YO toutes catégories confondues du 27 Octobre au 13 Novembre 2014. 

 

Un local d’isolement sera construit, a fait savoir Robert Sangaré, pour mieux prendre en charge les patients suspects, et au pire des cas, ceux avérés. Avant de clore la rencontre, il a invité les agents de santé à s’abstenir de toute propagation de mauvaise rumeur sur la maladie Ebola afin d’éviter la panique de la population.