SAKISIDA

Achille Tapsoba, le président par intérim du CDP et Zembendé Théodore Sawadogo (ex DG de la Lonab, également du CDP) en partance pour Abidjan le samedi 4 juin 2016 se sont vus débarqués de l’avion.

La police leur a signifié qu’elle avait reçu l’ordre de ne pas les laisser partir. Mais de qui vient cet ordre ? Personne ne sait. Selon le président par intérim du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) joint par Radio OMÉGA, pendant qu’ils avaient déjà pris place à bord d’un appareil de Air Burkina pour se rendre à Abidjan, le chef d’escale ainsi que la police de l’aéroport leur ont signifié qu’ils ne pouvaient pas voyager. « Je leur ai demandé, quel était le motif, ils ont dit qu’ils ne savent pas de quoi il s’agit » a-t-il indiqué.

Mais qui a donné cet ordre, c’est la hiérarchie, aurait répondu la police qui les a débarqué sans plus de détails. Achille Tapsoba dit être surpris de cette situation car à sa connaissance, il n’est pas sensé savoir qu’il a une interdiction de quitter le territoire burkinabè jusqu’à preuve du contraire. « Je n’ai été l’objet d’aucune notification juridique ou même politique de qui que ce soit. Je ne vois pas pourquoi on va m’empêcher de voyager librement » s’insurge-t-il.

Le président par intérim du CDP dénonce une violation des libertés des personnes et des biens et des textes internationaux que le Burkina a ratifiés. Il dit avoir saisi son avocat et entend faire valoir ses droits.