SAKISIDA

Journée mondiale de la liberté de la presse : Message du ministre de la Communication

Mesdames et Messieurs les journalistes ;

Promotrices et promoteurs du secteur des médias ;

Aujourd’hui, 3 mai 2013 le monde entier commémore la Journée mondiale de la liberté de presse sous le thème : « Parler sans crainte : assurer la liberté d’expression dans tous les medias ».

 

 

Cette année au Burkina Faso la journée est commémorée sous le thème « Du droit de dire, à la responsabilité sociale du journaliste », un thème qui interpelle les professionnels des médias, mais aussi les acteurs politiques et sociaux.

La célébration de la journée mondiale de la presse est un devoir de mémoire,  mais également un moment privilégié pour rappeler les principes fondamentaux de la liberté de la presse qui ne peut s’exercer pleinement sans un sens élevé de responsabilité et de respect des règles éthiques et déontologiques.

Je saisis l’opportunité de cette célébration pour saluer la mémoire de toutes celles et de tous ceux qui sont tombés en menant le noble combat de défense de la liberté de la presse et rendre un vibrant hommage aux femmes et aux hommes qui travaillent sans répit, à informer les citoyens, parfois au péril de leur vie.

L’adhésion des populations aux politiques publiques est un préalable nécessaire à leur succès et le rôle des médias est incontournable à cet égard tout aussi bien que pour l’ancrage de la démocratie et de la bonne gouvernance.

C’est pourquoi le gouvernement reste engagé pour améliorer l’accompagnement des médias et poursuivre les réflexions et les concertations avec tous les acteurs du secteur autour des préoccupations transversales et spécifiques.

C’est dans cet esprit que j’ai rencontré le 1er février dernier les professionnels de la presse privée pour des échanges sur des questions d’intérêt commun et envisager d’instaurer des concertations périodiques pour évaluer les progrès réalisés et initier des actions nouvelles ou de consolidation le cas échéant.

Ainsi nos discussions ont permis d’aborder entre autres sujets le statut de l’entreprise de presse, la subvention de l’Etat à la presse privée, les meilleures conditions possibles de mise en œuvre de la convention collective, la fiscalité de l’entreprise de presse et autres mesures d’allègement des charges liées à l’activité.

La relecture en cours des textes régissant les médias pour consacrer la suppression des peines privatives de liberté et le libre accès aux sources de l’information publique, s’inscrivent dans cet engagement en vue d’améliorer le cadre normatif de l’exercice de la profession.

Je lance un appel particulier aux promoteurs des médias audiovisuels et plus spécifiquement de la télévision, afin qu’ils s’inscrivent  résolument dans le processus de transition vers la télévision numérique de terre, l’extinction de la télévision analogique étant fixée au 17 juin 2015.

Très prochainement de larges concertations seront engagées avec tous les acteurs  afin que nous examinions ensemble tous les contours de la question  et envisager les mesures qui s’imposent pour  respecter l’échéance fixée par l’Union Internationale des Télécommunications.

J’ai la conviction que si nous nous engageons tous avec détermination dans une vision convergente du développement de la presse, la liberté des médias sera renforcée, afin qu’ils aient le pouvoir de transformer davantage et qualitativement la société burkinabè.

Bonne fête à toutes et à tous.

Alain Edouard TRAORE

Officier de l’ordre national



04/05/2013
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