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Les Nounalais à Blaise Compaoré: « Nous vous souhaitons 50 ans de règne »

nounaLe président du Faso, Blaise Compaoré, a rencontré, le samedi 31 mai 2014 dans la commune de Nouna, la population de la province de la Kossi. A l’occasion, les représentants des différentes couches sociales ont soumis au chef de l’Etat, des doléances.

 

 

 

 Le stade de Nouna dans la région de la Boucle du Mouhoun était plein de monde, le samedi 31 mai 2014. En effet, le président du Faso, Blaise Compaoré, présent pour l’inauguration de la route Dédougou-Nouna- frontière du Mali, s’est entretenu avec les populations de la province de la Kossi. Le maire de la commune urbaine de Nouna, Mariam Fofana, a rendu un hommage à Blaise Compaoré pour ses nombreuses actions de développement en faveur de la région. « La Boucle du Mouhoun a été réhabilitée. Des œuvres sont faites au profit de l’éducation, de la santé. Des infrastructures socio-économiques de base ont été réalisées », s’est-elle réjouie. Elle a traduit ses remerciements au président du Faso pour son travail qui a permis au Burkina Faso de se hisser au rang des « pays exemplaires ». « Monsieur le président, en 2005, nous vous avons souhaité 50 ans de règne. Nous restons sur notre position et nous sommes à vos côtés pour la stabilité du Burkina Faso », a-t-elle rappelé.

 

L’occasion a également été belle pour les populations de cette localité de soumettre au chef de l’Etat leurs préoccupations. Le chef de canton de Nouna, Karim Traoré, a traduit sa reconnaissance au chef de l’Etat pour les efforts de développement faits pour sa localité. Mais, selon lui, la province est vaste et le district ne dispose que d’une seule ambulance. C’est pour cela qu’il a, au nom de sa population, sollicité une ambulance afin que les patients puissent être évacués dans de meilleures conditions vers les centres de santé. Et au représentant des jeunes, Moussa Sangaré d’ajouter : « la province de la Kossi est la seule à ne disposer d’aucun barrage ». Selon lui, les retenues d’eau permettront aux jeunes de se faire des revenus avec les cultures de contre-saison. Il a, en plus, invité le président Compaoré à veiller à ce que les travaux de construction du centre polytechnique de Nouna, arrêtés depuis longtemps, reprennent.

 
Car, soutient-il, une jeunesse bien formée peut se créer des emplois. A toutes ces préoccupations, Blaise Compaoré a rassuré que des dispositions seront prises pour trouver des solutions. Il a salué la mobilisation des populations qui témoigne de leur capacité de se rassembler pour les défis, de surmonter les difficultés avec courage. « Cette mobilisation traduit l’engagement des populations à travailler pour faire du Burkina une nation respectable et grande », a-t-il précisé. Il a exprimé la gratitude de la population de la Kossi au peuple américain pour son engagement à faire de la Boucle du Mouhoun, une région économiquement viable.

 
S’agissant du manque de barrage à Kossi, le président du Faso a expliqué que la région est d’abord une organisation économique. Pour ce faire, il a pensé que les aménagements faits à Dî doivent être exploités avec le plus grand soin. « Les jeunes de Kossi peuvent aller travailler à Dî. Il faut que la population de la région comprenne qu’il faut avancer dans l’innovation de nos capacités de production », a-t-il indiqué.

 
Quant à l’absence de centre de formation professionnelle, il a laissé entendre que son gouvernement prendra en compte cette doléance dans ses engagements. Le Burkina Faso, a-t-il dit, doit compter sur sa jeunesse qui doit être mieux formée. La quête de formation des jeunes, selon lui, est louable. Au sujet des préoccupations des femmes, il a indiqué que tous les programmes majeurs ont pris en considération cet élément central à savoir que « l’on ne peut pas réaliser le progrès, si l’on ne place pas la femme au centre des activités de production ». « Nous allons continuer d’agir pour créer les meilleures conditions afin que la Kossi qui est géographiquement bien placée, puisse tirer profit des aménagements et des nouvelles infrastructures », s’est-il engagé.
Pour le manque d’ambulance, le chef de l’Etat a soutenu qu’un programme de réhabilitation d’un certain nombre de centres médicaux, dont Nouna, est en cours. « Nous avons fréquemment des concertations avec les différentes couches sociales. Nous allons continuer nos échanges pour prendre en compte les préoccupations des populations qui sont très essentielles », a-t-il rassuré.

Adama SEDGO

 

Sidwaya



02/06/2014
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