Cet organe se réunit trois fois par an, pour délibérer sur les orientations stratégiques de la Région Afrique à l’aune des priorités de la Fédération et de l’avancement de l’agenda mondial en matière de santé et droits sexuels et reproductifs.
L’IPPF est présente dans 172 pays dans le monde à travers ses Associations Membres dont 42 en Afrique sub-saharienne. En 2013, l’IPPF Région Afrique a offert 45 millions de services de santé sexuelle et reproductive à des millions d’africains vulnérables et marginalisés.
L’Association Burkinabé pour le Bien-Etre Familial (ABBEF), membre de l’IPPF, met en œuvre les programmes de l’IPPF au Burkina Faso. Des programmes qui sont en phase avec les priorités du Burkina Faso en matière de santé, telles que définies dans sa politique nationale de santé. En 2013, l’ABBEF a délivré 665.000 services de santé sexuelle et de la reproduction, orientés davantage vers les jeunes.
La réunion de Ouagadougou se tient à un moment où d’importants instruments internationaux phares de coopération et de développement relatifs à la santé sexuelle et de la reproduction arrivent à échéance, notamment en 2014 pour le Plan d’action de la Conférence internationale pour la population et le développement du Caire (CIPD), et 2015 pour le Plan d’Action de Maputo pour la mise en œuvre du Cadre continental de politique de santé de la reproduction et les Objectifs du millénaire pour le développement.
Différents processus de revue de la mise en œuvre de ces instruments sont en cours, aux plans national, régional, et international, devant déboucher sur un nouveau consensus mondial autour des priorités de développement pour la période post 2015.
Dans ce cadre, et à l’initiative du Bureau Afrique de l’IPPF, se sont tenues déjà deux importantes rencontres des organisations de la société civile (OSC), à Addis Abeba le 27 septembre 2013 en prélude à la Conférence Africaine sur la CIPD, et à Nairobi les 5, 6 et 7 mars 2014.
La réunion des OSC d’Addis Abeba a abouti à une position consensuelle des organisations de la société civile sur les priorités africaines, parmi lesquelles la nécessité d’intégrer la dimension ‘respect des droits humains’ dans toutes les politiques de développement, la redevabilité, et le partenariat avec les organisations de la société civile et les communautés. Celle de Nairobi a permis l’appropriation, par les représentants des organisations de la société civile et autres acteurs opérant dans le domaine de la santé, des droits sexuels et reproductifs, du contenu du rapport sur la mise en œuvre des conclusions de la Conférence du Caire. Ledit rapport identifie les questions pendantes et les priorités africaines à prendre en compte dans l’agenda post 2015.
M. Lucien Kouakou, directeur Afrique de l’IPPF explique : « nous avons voulu offrir une opportunité aux organisations de la société civile, afin qu’elles prennent la mesure de leur rôle et mieux se préparer à participer aux processus en cours dans leurs pays respectifs, menant à la définition de l’agenda de développement post 2015 ».
En marge de la réunion de Ouagadougou, une cérémonie officielle de remise de décoration à l’IPPF par les autorités Burkinabé aura lieu à l’Hôtel LAICO Ouaga 2000, le 25 mars 2014.
Pour plus d’information, veuillez contacter M. Youssouf BA : youssouf802007@yahoo.fr ; tel : 70 74 82 63