SAKISIDA

Le Président du Faso, Blaise Compaoré a reçu en audience la ministre britannique pour le développement international, Lynne Featherstone, le jeudi 30 janvier 2014 à Ouagadougou.

«Ma visite est motivée par le fait que le Burkina Faso est un leader dans la lutte contre les mutilations génitales féminines, grâce au combat de la Première Dame, Chantal Compaoré dans son pays et le monde pour éradiquer ce phénomène. Je visite le pays des hommes intègres pour mieux apprendre de ces succès et comprendre comment le Royaume-Uni et d’autres organisations internationales peuvent assister les communautés d’Afrique afin de mettre fin à cette pratique », a indiqué Lynne Featherstone, à sa sortie d’audience avec le Président du Faso, Blaise Compaoré.

La ministre britannique pour le développement international a également fait savoir qu’elle a sollicité l’appui du Président du Faso sur l’initiative qu’entend mener le Royaume-Uni contre les violences sexuelles pendant la guerre. Une initiative très importante, aux dires de Lynne Featherstone qui a dit qu’elle a souhaité que le Burkina Faso soit un pays membre signataire.

Elle a également fait savoir que le Royaume-Uni soutient un mouvement mondial dirigé par l’Afrique en vue de mettre fin aux mutilations génitales féminines et l’excision en une génération.

Selon la ministre, le Royaume-Uni est le plus important donateur international à appuyer les Etats africains dans l’élimination des MGF/E. Parmi les bénéficiaires, figure le Burkina Faso où le département britannique pour le développement international soutient le programme conjoint UNFPA/UNICEF qui travaille avec les communautés pour l’accélération de l’abandon des mutilations génitales féminines et l’excision.

Par ailleurs, Lynne Featherstone a avancé que le département britannique pour le développement international a annoncé, en 2013, qu’il lançait un nouveau programme de 35 millions de livres sterling pour aider les Etats africains à mettre fin au MGF/E. Le programme appuiera les communautés de la diaspora au Royaume-Uni pour stimuler le changement dans leur pays d’origine.

Pour Mme Featherstone, les MGF/E sont l’une des pires formes de violences faites aux femmes. Et d’ajouter que dans le monde, les filles qui en sont victimes souffrent toute leur vie avec des séquelles, qui peuvent parfois entrainer la mort.

En outre, la ministre britannique pour le développement international a exprimé sa satisfaction au Président du Faso, Blaise Compaoré, étant donné qu’au pays des hommes intègres, la prévalence de l’excision a beaucoup baissé. A l’en croire, c’est une excellente nouvelle.