SAKISIDA

« Nous sommes d’ailleurs victimes de notre popularité », Eddie Komboïgo, président du parti

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a tenu la 55e session ordinaire de son bureau politique national (BPN) le samedi, 5 septembre 2015 à Ouagadougou. Bilan des activités écoulées et perspectives des prochaines élections ont été les principaux points abordés par les membres de cette instance présidée par le président du parti.

Dès sa prise de fonction, la nouvelle équipe du parti est allée à l’assaut de toutes les localités du pays à travers des meetings régionaux dont l’apothéose a été le meeting régional du centre, Ouagadougou, tenu le 29 août dernier au stade municipal. Cette activité qui a succédé aux visites de courtoisie aux leaders communautaires et aux personnes ressources, a, selon le président du CDP, Eddie Komboïgo, permis à son parti de mesurer son assise nationale, malgré les difficultés qu’il a traversées et la volonté de « certains » de le voir disparaître.
« Le CDP est un grand parti du Burkina Faso, le parti majoritaire et le méga parti. Nous sommes d’ailleurs victimes de notre popularité, parce qu’on nous a donné pour mort et qu’on ne se relèvera plus à travers des campagnes. Mais, nous avons démontré le contraire en deux mois et demi », a déclaré M. Komboïgo.
En plus de ce périple, le CDP a également tenu des assemblées générales notamment des femmes et des jeunes dans l’ensemble des 45 provinces. D’où le motif de satisfaction des membres de l’instance, de la « vitalité » du parti, même si c’est avec amertume encore que l’équipe dirigeante évoque l’invalidation de certaines candidatures de ses « camarades » aux législatives. En effet, suite au recours de Angelin Dabiré, le CDP a vu plusieurs candidatures de ses cadres invalidées parmi lesquels, le président du parti, dont la candidature à la présidentielle a également subi le même sort.
Quand bien même disent-ils se plier à la décision du Conseil constitutionnel, les militants du CDP ont, une fois, exprimé leur ‘’déception’’ face à celle-ci, la qualifiant de « décision politique » et non juridique.
Pour son président, tout cet ‘’acharnement’’ sur le CDP est la preuve non seulement de la vitalité de son parti mais également qu’il inquiète des adversaires politiques.
Désormais limité dans les élections, il s’agit désormais pour le CDP de voir la conduite à tenir ; le boycott n’étant plus, visiblement, à l’ordre du jour. Conformément aux ‘’démarches’’ requises dans de telles circonstances, l’équipe dirigeante a entrepris de consulter ses instances pour la conduite à tenir face à cette nouvelle donne.
A en croire Eddie Komboïgo, cette posture de son parti vise à travailler à l’apaisement et à contribuer à l’édification de la cohésion nationale.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net



07/09/2015
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